Tout savoir sur les casques de ski

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Avec les vacances de Février qui approchent et le récent accident de Michaël Schumacher, de plus en plus de skieurs se tournent vers le casque de ski. Mais face à une offre pléthorique de la part des fabricants, il est parfois compliqué de s’y retrouver.

Pourquoi porter un casque de ski?

Bien souvent, les skieurs expérimentés estiment ne pas avoir besoin de porter un casque, leur niveau étant bien suffisant pour ne pas chuter. Certes, un skieur aguerri risque de tomber de lui même (en faisant une faute de carre par exemple) beaucoup moins qu’un débutant, mais ce type de chute n’est pas la seule chose contre laquelle le casque de ski protège. En effet, une collision avec un skieur aval (qui vient donc du haut de la piste), lors d’une perte de contrôle de celui-ci arrive bien plus souvent. La faute est ici imputable au matériel de ski qui évolue de telle manière qu’il est aujourd’hui beaucoup plus facile de prendre de la vitesse, même sur une piste en mauvais état. Malheureusement, un skieur, même bon, peut rapidement perdre le contrôle de ses skis. Une bosse, une plaque de verglas ou un enfant qui surgit sur le côté sont autant de facteurs déclenchant d’une perte de contrôle.

En cas de chute ou de collision, le casque de ski va jouer deux rôles :

  • · Protéger la tête des impacts perforants causés par les pierres, la glace, les skis ou tout autre élément dur se situant près de la zone de chute.
  • · Absorber l’énergie liée à la chute.

C’est surtout ce second aspect qui est important car plus le casque absorbe d’énergie, moins le cerveau risque de bouger dans la boîte crânienne. Or, c’est le choc entre le cerveau et la boîte crânienne qui est à l’origine des traumatismes crâniens.

La question du confort :

Le confort est le point le plus souvent abordé par les détracteurs du casque. Il faut leur concéder que par le passé les casques de ski étaient le plus souvent mal ventilés, lourd et très inconfortable. Afin de répondre aux attentes de ces clients, les fabricants de casque n’ont cessé de faire évoluer leur produit. Grâce à de nouveaux procédés de fabrication, les casques sont aujourd’hui très léger (autour de 500g pour la plupart des modèles) et bien ventilés. Certains modèles vous offrent même la possibilité d’ouvrir et de fermer les ventilations de manière à contrôler la température dans le casque.
La plupart des marques proposent également des casques de ski équipés de molettes de réglage de la taille. En agissant sur celle-ci, vous ferez varier le diamètre interne du casque afin de l’adapter parfaitement à votre tour de tête. En plus de mieux vous maintenir le crâne, le casque sera beaucoup plus confortable. Le système Custom Air qui équipe plusieurs modèles de chez Salomon qui utilise un coussin d’air gonflable se démarque des autres systèmes de réglage de la taille par son confort extraordinaire.

Enfin, la majorité des casques modernes sont équipés d’une doublure intérieure très douce. Les modèles féminins sont même parfois pourvus d’une doublure en velours épais très chaud et agréable. Mais rassurez-vous, ces doublures sont pour la plupart amovibles et lavables.

 

Les différents types de casque :

En vous rendant sur www.metstoncasque.com, vous pourrez constater qu’il existe de nombreux types de casques de ski. Ces catégories sont déterminées par le programme pour lequel le ski est conçu à la base.

Contrairement aux idées reçues, sachez qu’un casque de ski premier prix ne vous protègera pas moins bien qu’un casque à 200€. Pour être vendus en France, les casques de ski doivent répondre à une norme CE distribuée uniquement aux modèles offrant une protection suffisante. La différence de prix entre deux casques s’explique le plus souvent par la qualité de la finition et les différents équipements de confort.
Les casques « standards » sont pour la plupart équipés d’oreillettes rigides, légèrement moins confortables mais plus rassurantes.
Les casques « freeride » sont à la base conçus pour les pratiques hors piste. Ils combinent généralement une conception légère, une excellente ventilation, un système de réglage de la taille et parfois une petite visière sur l’avant. En plus de retenir le masque en cas de chute, cette dernière évite également l’accumulation de neige sur le haut du masque, élément à l’origine de la buée dans 90% des cas.
Ce type de casque est le plus recommandé pour un skieur cherchant un casque performant sur tous les terrains, par tous les temps.

Les casques Freestyle sont les plus adaptés aux amateurs de figure dans les snow parks. Très robustes, ces casques sont en revanche plus lourds et moins bien ventilés. Par ailleurs, ils sont pour la plupart dénués de système de réglage de la taille. Très tendance, ces casques séduisent surtout un public jeune. Certains de ces casques sont même équipés d’écouteurs qui peuvent diffuser de la musique d’un smartphone ou d’un baladeur MP3.

Les casques à visière intégrée intègrent comme leur nom l’indique une visière de protection. Ce type de casque est très apprécié des porteurs de lunettes de vue qui peuvent ainsi skier en gardant leur lunette tout en profitant du confort d’un masque de ski. A l’instar des casques de pompier, la visière est escamotable pour que vous puissiez vous adapter aux conditions météo.

 

Quelques règles à respecter :

Que vous souhaitiez acheter votre premier casque ou qu’il s’agisse d’un remplacement, plusieurs règles doivent être observées :

– Lors de l’achat, veillez à toujours prendre un casque le plus ajusté possible à votre tour de tête. Les mousses ayant tendance à se tasser avec le temps, votre casque risque de devenir trop grand et de moins bien vous protéger. Si votre tour de tête correspond à 58cm et que le casque que vous convoitez est disponible en 56-58 et en 58-60, choisissez le 56-58cm. Il restera ainsi ajusté même après plusieurs utilisations.

– Sachez qu’un casque ne vous protège plus du tout dès lors qu’il est tombé. Le polystyrène qui compose la coque se fend facilement et ne dispense alors plus aucune protection. Si vous chutez sur la tête avec votre casque de ski, n’hésitez pas à contacter un vendeur qui vous indiquera s’il est nécessaire de le changer ou non.

– Un casque de ski doit être renouvelé tous les trois ans, qu’il soit tombé ou non. Le polystyrène peut s’assécher et devenir friable avec le temps. Sa capacité à absorber l’énergie diminue et peut finir par ne plus vous protéger suffisamment.

– Une fois par an, nettoyez la doublure intérieure du casque avec une brosse souple et un peu de savon de Marseille.

Aucun skieur n’est à l’abri d’un chute, pas même un moniteur de ski. Les vacances d’hiver sont un privilège que les français ont de plus en plus de mal à s’offrir et il dommage de les voir gâcher par un bête accident. Une jambe cassée se soigne et ne laisse souvent aucune séquelle tandis qu’un traumatisme crânien peut engendrer pertes de mémoire, migraines, troubles de la vision ou de l’équilibre.

 

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