Les écrans photochromiques, tous temps ?

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L’écran unique, celui que vous utilisez pour le beau comme le mauvais temps n’est plus si loin. Les progrès dans le domaine des écrans photochromiques laisse entrevoir de belles perspectives pour les années à venir.

Avec l’avènement des masques de ski, les marques sont toutes en quête de l’écran unique. Celui capable de vous accompagner par beau temps comme en cas de tempête de neige. Et pour le moment, la seule piste réellement exploitable repose sur la photochromie. Il faut dire qu’en quelques années, les marques ont redoublé d’efforts pour améliorer la technologie existante et l’implanter sur un plus grand nombre de modèles.

Comment fonctionne un écran photochromique ?

Contrairement aux idées reçues, les masques photochromiques réagissent aux ultra violets et non à la luminosité ambiante. Cette réaction est le résultat d’une modification de la structure des molécules photochromiques ajoutées dans le matériau qui constitue l’écran.
A leur état de repos, ces molécules sont peu denses ce qui permet à la lumière de se frayer plus facilement un chemin. En revanche, lorsqu’elles sont exposées à des ultra violets, les molécules se densifient empêchant par conséquent la lumière de passer. Une fois l’exposition aux UV terminées, les molécules reviennent à leur état de repos.

Beau temps = écran foncé, mauvais temps = écran clair, le principe est très simple, en théorie.

En fonction des performances attendues, ces molécules sont ajoutées à un plastique plus ou moins foncé. Plus le matériau de base est foncé au départ, plus l’écran sera capable d’atteindre une catégorie élevée (3 ou 4) à l’arrivée.

 

Atouts et faiblesses

Bien entendu, l’atout principal d’un écran photochromique est sa capacité à s’adapter à la météo. Qu’il fasse beau ou couvert, vous aurez toujours la bonne quantité de lumière pour voir où vous posez vos skis. En revanche, même si les progrès ont été très importants ces dernières années, il n’est toujours pas possible de créer des écrans photochromiques couvrant la totalité des besoins des skieurs. Généralement l’on trouve des écrans passant de la catégorie 1 à 2 pour le mauvais temps et le temps couvert et d’autres couvrant les catégories 2 et 3 pour un usage par beau temps.

Le Julbo Snow Tiger combine photochromie et traitement miroité. En allant de la catégorie 2 à 3, il se destine avant tout au temps couvert à dégagé.

Toutefois, quelques marques parviennent à créer des écrans avec une amplitude plus large. On peut par exemple citer Julbo et son écran Zebra capable de passer de la catégorie 2 à 4 ou 1 à 3 dans sa version Light. Un excellent compromis pour skier par tous temps.

Une autre faiblesse souvent « oubliée » des fabricants est le temps nécessaire au retour à la normale des molécules. En effet, un écran peut mettre quelques secondes pour s’obscurcir mais il lui faudra environ 30% de temps en plus pour revenir à la normale.

Toutefois, les écrans modernes gèrent de mieux en mieux ce retour à l’état de repos.

La dernière faiblesse que l’on rencontre particulièrement sur les écrans photochromiques bas de gamme est la sensibilité au froid des molécules. Lorsque les températures sont très basses, il arrive que l’écran se « bloque » en position foncée et ne parvienne à retrouver son état de repos qu’une fois réchauffé. Même si ce mal est récurrent sur tous les écrans photochromiques, les modèles les plus hauts de gamme de chez Julbo ou Scott par exemple parviennent à résister à des températures avoisinant les -10°C

 

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